Ces « bonnes pratiques » ont été collectées et expérimentées sur le terrain par les partenaires haïtiens, salvadoriens, nicaraguayens et français, après des années d’expérience nourrie des connaissances et savoir-faire locaux, de l’intelligence collective et de savoirs plus académiques. Partageons les !

Qu’est-ce qu’une « bonne pratique » ?

Une solution qui marche chez moi et qui donc marchera aussi chez mon voisin ? Oui, si chez lui c’est exactement comme chez moi et que son problème est le même que le mien… Ce qui est rarement le cas ! Une « bonne pratique » n’est pas un mode d’emploi « tout prêt » mais un processus qu’on peut adapter à d’autres contextes en fonction de ses moyens et de ses objectifs.

Les 7 critères pour identifier une « bonne pratique »

  • Spécifique. Elle répond à un problème précisément analysé et à un contexte particulier.
  • Transférable. Elle comporte des éléments qui peuvent être utiles et adaptables dans d’autres contextes.
  • Collective. Elle est construite grâce à la pluralité des acteurs qui croisent leurs expériences et leurs points de vue.
  • Un processus évolutif. Elle a été élaborée sur le long terme, avec la collaboration de divers acteurs locaux. Mais ce n’est surtout pas un modèle figé. Elle requiert donc une participation active de tous pour l’adapter ou la faire évoluer.
  • Une transformation réelle. Elle vise une amélioration, un changement concret et vérifiable sur le terrain.
  • Un outil de dialogue. Elle intègre des méthodes de communication et d’échanges qui laissent place à l’expression des points de vue de chacun.
  • Concise et précise. Elle peut se résumer en quelques pages.

Échanger pour changer

Plus que du troc de bons plans, l’échange de « bonnes pratiques » est un apprentissage mutuel et permanent ! Et qui passe aussi par des colloques internationaux et des actions bien concrètes comme la construction de maisons, des ateliers de formation d’artisans ou encore des campagnes de reforestation en Haïti, au Nicaragua et au Salvador.